lundi 24 décembre 2012

Une lueur d'espoir

40 000 indigènes mayas de l'exercice Zapatiste du Front de Libération National, Exército Zapatista de Libertação Nacional (EZLN) , ont commencée le 21 12 2012 une marche absolument silencieuse depuis diverses villes du Chiapas vers d'autres villes à travers le pays
ils n'ont qu'un seul message
"Vous avez entendus?  
C'est le son de votre monde qui s'écroule!
celui du nôtre renaissant
Le jour qui était le jour était la nuit,
Et la nuit sera le jour qui sera Le Jour 
Démocratie!
Liberté!
Justice!"
Depuis les montagnes du Sud est du Mexique
Pour le Comité clandestin Révolutionnaire Indigène
Commandant général de l'EZLN
Subcommandant Insurgent Marcos 
Mexique
Décembre 2012 
  

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=G4ULUW5eih8#!


Une marche absolument silencieuse...
 Nous sommes mayas, nous ne croyons pas à la fin du monde mais à un monde nouveau qui se lève!




"La brume est le passe montagne de la forêt. 
C'est comme ça qu'elle cache ses enfants poursuivis et persécutés.
 Ils sortent de la brume, à la brume ils retournent.
 Les indiens de Chiapas sont vêtus majestueusement, ils marchent en flottant, ils se taisent et parlent silencieusement. 
Ces principes condamnés au servage seront les premiers et les derniers. Ils ont été expulsés de la terre et de l'histoire et ont trouvé refuge dans la brume dans le mystère. Ils en sont sortis masqués, pour démasquer le pouvoir qui les humilient. "






 

 

jeudi 13 décembre 2012

ce 12 12 2012

http://pluiemexicaine.over-blog.com/article-javier-sicilia-a-paris-soutenu-par-les-militants-pour-la-paix-113418537.html


http://www.citizenside.com/fr/photos/politique/2012-12-12/72300/rassemblement-a-paris-pour-rodolfo-c%C3%A1zares-et-olivier-tschumi-otages-au-mexique.html#f=0/627266


Frédérique Santal, Javier Sicilia et Ludivine Barbier Cazares
venus demander un rendez vous avec Enrique Peña Nietopour onbtenir la libération de Rodolpho Cazares séquestré avec son père, son frère et ses deux oncles depuis un an et demi et olivier Tschumi séquestré depuis deux ans
et déposer la demande d'application de la loi pour les victimes



la conférence de presse
Frédérique Santal souer d'Olivier Tschumi séquéstré, Ludivine Barbier Cazares femme de Rodolfo Cazares séquéstré et Javier Sicilia fondatuer du Mouvement pour la Paix avec Justice et Dignité au Mexique





une grande émotion et beaucoup de tendresse!
Javier Sicilia est un grand homme!

les mouchoirs pour la paix présents!






lundi 10 décembre 2012

Javier Sicilia à Paris!



Cyber @ction N° 505 : Promulgation de la Loi des Victimes au Mexique
lundi 26 novembre 2012
Depuis 5 ans la situation au Mexique est désespérée : la guerre contre le narcotrafic a provoqué plus de 70.000 morts, plus de 20.000 disparus et plus de 250.000 déplacés. La grande majorité des victimes n’ont rien à voir avec le narcotrafic, et ces crimes restent impunis pour 98% des cas.
Pour les familles des victimes, la situation est terrible : les disparus ne sont pas recherchés mais considérés comme disparitions « volontaires », les morts sont considérés comme des narcotrafiquants, donc des criminels qui ont été assassinés dans des règlements de comptes. Ils ne peuvent pas faire appel à la police ni à la justice.

(...) Pour sortir de cette réalité, le Mouvement pour la Paix avec Justice et Dignité (MPJD) qui est né de l’horreur que le Mexique vit quotidiennement, a demandé au Président Felipe Calderon la création d’une Loi des Victimes*. Cette loi est finie mais le Président s’y est opposé malgré le fait que le Parlement l’a approuvé à l’unanimité. Le 1er décembre le gouvernement du Mexique change. Nous demandons au nouveau président de mettre en place immédiatement cette Loi, sans laquelle il n’y aura ni protection ni justice pour les victimes du Mexique.
Le 12 décembre, à 14h30, JAVIER SICILIA, du Mouvement pour la Paix avec Justice et Dignité (MPJD) du Mexique, va remettre à l’ambassadeur mexicain à Paris, la demande de la promulgation immédiate de la Loi de Victimes. Il sera accompagné par les parlementaires Noël Mamère et Sergio Coronado, ainsi que par Margalida Reus, responsable de la Communauté de l’Arche ; il a aussi le soutien du parlementaire européen José Bové. Cette action sera suivie d’une conférence de presse.
Nous invitons toutes les personnes qui le peuvent et se sentent concernées par la souffrance du peuple mexicain à participer à cette action par leur présence aux côtés de Javier Sicilia, le 12 décembre, à 14h30, face à l’ambassade mexicaine ( 9 Rue de Longchamp, 75116 Paris) .
Merci de diffuser cette action dans tous vos réseaux. (...)

*la loi des victimes:

"le texte qui permettra enfin de reconnaître les dizaines de milliers de victimes de la guerre contre la drogue, de les identifier, d’enquêter sur les circonstances de leur décès, et surtout d’accompagner et d’indemniser leurs victimes."
http://blogs.mediapart.fr/blog/raphael-moran/071212/mexique-arrestations-arbitraires-le-jour-de-l-investiture-de-pena-nie

Seront également présentes Ludivine Cazares et Frédérique Santal dont le mari et frère respectifs sont séquestrés au Mexique

En Europe, deux femmes se battent pour que lumière soit faite sur la disparition de leurs proches respectifs. Il s’agit de Frédérique Santal, sœur d’un Suisse enlevé au Mexique en 2010, et de Ludivine Barbier Cázares, dont nous avons parlé récemment. Elle lutte pour que la police mexicaine fasse enfin avancer l’enquête après l’enlèvement dont son mari Rodolfo Cázares et sa famille a été victime.
Javier Sicilia



Olivier Tschumi résidant Suisse, séquestré au Mexique
La pétition:





vendredi 7 décembre 2012

lettre de Ludivine Barbier et Frédérique Santal

http://blogs.mediapart.fr/blog/raphael-moran/071212/mexique-arrestations-arbitraires-le-jour-de-l-investiture-de-pena-nie
voir vidéo sur le site

Mexique : arrestations arbitraires le jour

 de l’investiture de Peña Nieto


Samedi 1er décembre dernier, premier jour de pouvoir pour Enrique Peña Nieto : répression et investiture. Le nouveau président mexicain arrivé au pouvoir grâce à une fraude électorale massive d’achats de voix a prêté serment dans un parlement encerclé par une barrière antiémeute et 6000 policiers. Dehors, la révolte grondait. Il y avait d’abord le grand meeting d’Andrés Manuel López Obrador, le candidat de la gauche mexicaine, encore une fois « battu » dans les urnes, selon le comptage du tribunal électoral qui a dédaigné les soupçons de fraude.
En marge de ce grand meeting au pied de l’Ange de l’indépendance, les étudiants du mouvement Yosoy132 qui ont réveillé la campagne présidentielle bien terne du printemps dernier battaient eux aussi le pavé. Après des mois de mobilisation pacifique qui a pris la forme de marches, de projections, de discours, de forums, de manifestations éclairs pour demander la démocratisation des médias détenant de facto le pouvoir au Mexique, ils sont ressorti dans la rue le 1er décembre pour dénoncer les conditions dans lesquelles s’est tenue l’élection : soupçons d’achats de voix, presse manipulée, télévision biaisée.
Mais contrairement aux autres manifestations, celle du 1erdécembre a dérapée. Pillages et affrontements avec la police se sont soldés par 99 arrestations. Près de 70 personnes sont encore aux mains de la police. Le maire sortant de la capitale, Marcelo Ebrard, issu des rangs de la gauche mexicaine, a alors accusé des groupes anarchistes d’être responsable des pillages des vitrines de bâtiments publics et de grandes enseignes commerciales du Centre-ville. Il est vrai que le Bloque Negro mexicano, la Cruz negra anarquista, la Coordinación estudiantil anarquista et même un nouveau né l’Ejército magonista de liberación nacional ont effectivement revendiqué leur participation aux manifestations.
Mais l’observation des vidéos qui ont circulé sur les réseaux sociaux montrent une toute autre réalité : celle de la présence de provocateurs, dont certains ont avoué avoir été payé. Certaines vidéos montrent également des arrestations arbitraires (voir en haut du papier) et une enquête a été ouverte pour 4 cas. Colère des étudiants : ceux qui ont été arrêté (parmi eux une grand-mère…) sont apparemment loin d’être les casseurs. Le triste souvenir des provocateurs d’octobre 68 refait surface. Une manifestation des étudiants place Tlatelolco avait fait plusieurs centaines de morts.
Premières mesures de Peña Nieto
Dans le même temps, le nouveau président, issu des rangs du vieux Parti révolutionnaire habitué à la corruption et à la répression (voir notre reportage de cet été, et lire aussi la résistance dans les campagnes mexicaines), a lancé ses premières mesures, plutôt encourageantes, en tout cas sur le papier. Il a lancé une « croisade contre la faim » et annoncé que le problème de la violence ne serait plus uniquement traité par des moyens militaires, mais aussi civils. Fait unique : il est parvenu à faire signer un pacte législatifpour faire avancer le pays qui nécessite de profondes réformes démocratiques en termes d’éducation et de fiscalité, des réformes jamais adoptées faute de majorité dans un paysage politique tripartite.
Enfin, le nouveau président a annoncé la promulgation de la Ley de víctimas, jusque là bloqué par une argutie juridique. Le texte qui permettra enfin de reconnaître les dizaines de milliers de victimes de la guerre contre la drogue, de les identifier, d’enquêter sur les circonstances de leur décès, et surtout d’accompagner et d’indemniser leurs victimes.
En Europe, deux femmes se battent pour que lumière soit faite sur la disparition de leurs proches respectifs. Il s’agit de Frédérique Santal, sœur d’un Suisse enlevé au Mexique en 2010, et de Ludivine Barbier Cázares, dont nous avons parlé récemment. Elle lutte pour que la police mexicaine fasse enfin avancer l’enquête après l’enlèvement dont son mari Rodolfo Cázares, sa famille a été victime (Ludivine a été libérée, voir son témoignage complet ici).
Face à la lenteur du processus judiciaire, les deux femmes en appellent maintenant au nouveau président pour qu’il se saisisse de l’affaire. Nous reproduisons ici la lettre qui lui sera adressée via l’ambassade du Mexique en France :

A l'attention de :
M. Enrique Peña Nieto
Président du Mexique

Demande d'audience
                                                                                  France, le 3 décembre 2012


Monsieur le Président,

Par la présente, Frédérique SANTAL et moi-même, Ludivine BARBIER DE CAZARES, sollicitons votre bienveillance, et vous prions de bien vouloir nous accorder une audience avant la Fête de Noël. Nous tenons à vous remettre en main propre, en cette période de partage et de solidarité, la liste officielle des signataires des pétitions internationales lancées au mois d’octobre dernier sur la plateforme Change.org afin de vous supplier d’activer les recherches des membres de nos familles respectives, séquestrés et disparus depuis 18 mois concernant mon mari Rodolfo Ignacio CAZARES SOLIS et deux ans pour Olivier TSCHUMI, le frère de Frédérique SANTAL.

Les cinquante mille signatures recueillies au-delà des frontières témoignent d’un profond mécontentement des communautés populaires, musicales et artistiques face au silence et à la lenteur des enquêtes menées tout au long de ces derniers mois par les autorités mexicaines. Le grand nombre de signatures recueillies témoigne en outre du large et vif soutien du monde médiatique, politique et associatif.

Je passais mes vacances dans la famille de mon époux Rodolfo Ignacio CAZARES SOLIS, lorsque nous avons été enlevés, le 9 juillet 2011, par des membres du cartel du Golfe du Mexique dans la municipalité de Matamoros, Tamaulipas. Le 11 juillet 2011, j'ai été libérée avec les femmes et les enfants, mais les ravisseurs retiennent encore à ce jour mon mari et quatre autres hommes de sa famille.

Jamais aucune information concernant l'état d'avancement de l'enquête ne m'a été délivrée. Seule depuis des mois, je fais face à une situation difficile et complexe qui évolue dans un climat d'indifférence notoire tant au niveau policier, politique que judiciaire.

La famille d’Olivier TSCHUMI souffre et s’insurge également du manque d’empressement de la police à retrouver ce ressortissant suisse, séquestré le 19 décembre 2010 à Cuernavaca. Le refus des autorités mexicaines de transmettre le dossier de l’enquête au procureur suisse est un fait inacceptable pour les proches d’Olivier. Un refus humiliant pour la famille, désespérée de savoir des suspects en prison, mais pas encore interrogés après vingt-quatre mois d’attente.

Aujourd'hui, des citoyens issus de 64 pays différents s'unissent et s'indignent de l'impunité dont bénéficient les ravisseurs et du silence qui règne autour de ces deux drames. Parmi ces pays : la France, la Suisse, l'Espagne, l'Italie, les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, le Japon, la Roumanie, le Brésil, le Mexique et l'Argentine, pour ne citer que les principaux pays sensibles à notre cause.

Le 14 novembre 2012, la presse mexicaine annonçait que le gouvernement mexicain offrait une récompense de 200 millions de pesos pour retrouver 59 disparus. Si le nom d’Olivier TSCHUMI figure dans la liste, en revanche les noms de mon époux et des quatre autres membres séquestrés de sa famille ne sont pas répertoriés. Comment interpréter ce manquement ?

Monsieur le Président, bien que lésées et désespérées, Frédérique Santal et moi-même voulons croire en votre projet de restaurer la paix et la justice au Mexique. Votre peuple hurle. Nous partageons sa douleur et désirons que notre action rende aussi hommage à tous les mouvements s’engageant pour la paix dans votre si beau pays. Nous sommes persuadées que vos efforts ne seront pas vains, et que vos initiatives trouveront l’écho attendu pour nous venir en aide.

En vous remerciant de l'attention que vous voudrez bien porter à notre demande, et en espérant avoir l’honneur d’être reçues très prochainement, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l'expression de nos sentiments les plus dévoués.

jeudi 6 décembre 2012

Conférence en soutien aux otages du monde


Conférence en soutien aux otages du monde le 7 décembre à l’Hôtel de Ville de Paris

eclair001.pngÀ l’initiative de l’Association de soutien aux otages d’Arlit et de l’association Otages du monde, une conférence aura lieu à l’hôtel de Ville de Paris vendredi 7 décembre à 15 h 45.  
Ingrid Betancourt, marraine de l’Association de soutien aux otages d’Arlit, Joëlle Brunerie Kauffmann, épouse de Jean-Paul Kauffmann, Jean-Louis Normandin, président de Otages du monde (ODM) interviendront en présence de représentants des familles des otages actuellement détenus dans le monde. Sont attendus, des proches de Daniel Larribe, Marc Feret, Thierry Dol et Pierre Legrand, otages au Sahel depuis le 16 septembre 2010, Philippe Verdon et Serge Lazarevic, otages depuis le 24 novembre 2011, Rodolfo Cazares, enlevé le 9 juillet 2011.
Pierre Schapira, adjoint au maire de Paris, chargé des relations internationales, des affaires étrangères et de la francophonie accueillera les intervenants et les proches des otages.
Vendredi 7 décembre à 15 h 45, à l’Hôtel de Ville de Paris

lundi 3 décembre 2012

superbe!!*
La vidéo: les mouchoirs des journalistes assassinés
avec musique mexicaine traditionnelle en toile de fond..

http://www.youtube.com/watch?v=5oS_KWNaMVU

Au Zocalo



Los Bordados de lxs compañerxs del Círculo de Estudios Central


ça avait pourtant bien commencé...
oh tristes mouchoirs....

Chaque mouchoir est une vie détruite. Chaque point, une larme. Chaque fil utilisé un cri de frustration face à al mort et la impunité.
Les mains mexicaines qui brodent la Paix sont celles de mères qui recherchent leur fils, de frères qui réclament Justice d'étudiants, professeurs, activistes et artistes....



Les brodeurs ont du s'enfuir et se sont protégés, ça ne s'invente pas
au musée de La Mémoire et de la Tolérance
....